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Julie Duroisin
Julie Duroisin

Avant le théâtre, un détour

Sophie Schneider -

Julie Duroisin: Quand j’ai terminé ma rhéto en humanités artistiques, je ne savais pourtant que choisir. Je voulais me confronter à moi-même, alors je suis partie au Mexique avec l’ASBL La Casa Oaxaqueña. Il fallait venir avec un projet personnel : moi, je voulais faire du théâtre avec les enfants sans trop savoir sous quelle forme, c’est devenu un atelier d’impro avec une petite présentation. Quand on est jeune, on a l’impression d’avoir tout compris, mais ce genre de voyage, ça calme ! Ça renforce ces valeurs qu’on avait déjà à la base et puis, il y a la rencontre avec l’autre… J’y suis restée huit mois. À mon retour, je n’avais qu’une idée : repartir, mais Dominique Bréda, le compagnon de ma sœur, m’a dit: « Si tu repars, tu partiras toute ta vie pourtant il faut que tu fasses du théâtre… » Il m’a convaincue d’essayer au moins l’examen d’entrée au Conservatoire et, au final, j’ai été très contente d’y être acceptée.

 

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