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Queensland ©Marie Dykmans
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Queensland ©Marie Dykmans
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Byron Bay ©Eline Lonchay
Van life ©Marie Dykmans

Marie de Belgique
chez les Aussies

Marie Dykmans -

 Marie Dykmans, blogueuse belge créatrice du site culinaire Choupetamarie, et chroniqueuse À tables! pour Bazar, est partie le 4 octobre 2017 en aller simple pour un voyage autour du monde. Au fil des semaines, notre globe blogueuse vous présente les points forts de son voyage. Les gens, leurs coutumes, leur cuisine et leur styles de vie. Mais aussi ses meilleurs plans, ses surprises, ses trouvailles locales….Embarquement immédiat en compagnie de Marie de Belgique!

 

Escale #9 Les Aussies d’Australie

Le livre Message des hommes vrais au monde mutant de Marlo Morgan a dépeint ma première impression de l’Australie, un pays me semblant jusque là géographiquement hors de portée. Kangourous, déserts, plages et surfeurs, voici le tableau niais façonné à coup de clichés et de perceptions simplistes, qui se dressait dans ma tête avant d’entreprendre la lecture de ce récit bouleversant. Marlo Morgan, auteur américaine spécialisée dans l’étude des aborigènes, dresse un portrait controversé du nouveau continent. Premier peuple d’Australie, les Aborigènes sont actuellement pointés du doigt pour manque d’adaptation au système mis en place par une société moderne dramatiquement étrangère à leur mode de vie ancestral. L’auteur s’impose comme porte-parole de ces natifs marginalisés et de leur culture en voie de disparition. Elle remet en question l’organisation occidentale en nous ouvrant les yeux sur une histoire et une culture dangereusement ensevelies sous les constructions de notre époque. L’Australie fait l’objet d’un engouement croissant au sein de la communauté des voyageurs, la grandeur et la diversité naturelle du pays représentent tant de jouissances dont chacun veut profiter. Néanmoins son héritage et ses indigènes constituent une richesse à part entière qui mérite attention et considération. 

Profiter des splendeurs et secrets de terres inconnues génère un sentiment d’extase vite devenu addictif. Néanmoins, jouer son rôle de voyageur comme il se doit, nécessite un certain degré de conscience et respect envers la nature, la culture et les populations locales. Se pencher au préalable sur ce qui définit un pays permet de comprendre l’univers dans lequel nous nous apprêtons à entrer. N’oublions donc pas que chaque action possède ses répercussions, se montrer reconnaissant de ces plaisirs nomades commence par le respect des peuples, de leur histoire et de leur environnement.

J’ai rencontré Paul, un couchsurfer aguerri 

Lorsqu’on entreprend un voyage en sac à dos avec un budget limité, quelques options permettent de réduire considérablement les coûts tout en offrant de conserve, l’occasion de vivre des expériences uniques. La technique universellement répandue de l’auto-stop est un moyen de transport révolutionnaire, utilisé depuis des décennies par des voyageurs intrépides qui, à défaut de disposer de finances extravagantes pour s’offrir un transport privé ou même public, possèdent du temps à tuer et de nombreuses histoires à partager aux généreux conducteurs. Dans le même esprit, une plateforme comme Workaway met en contact nomades et sédentaires, désireux d’établir un accord gagnant-gagnant: fournir un toit et un repas en contrepartie d’un coup de main dans un projet ou une activité locale. À l’instar du réseau social Workaway, Couchsurfing est probablement la meilleure solution d’hébergement temporaire et permet de surcroit de faire la rencontre de locaux enthousiastes et de partager leur culture à de nouveaux arrivants. Après 7 mois de pérégrinations asiatiques, notre arrivée en Australie se solde par un choc culturel plutôt violent. Cette nouvelle terre semble être aux antipodes du continent joyeusement chaotique d’où nous venons et il faut s’habituer à cet environnement étranger. L’accueil bienveillant de Paul, notre couchsurfer, adoucit notre chute et nous prépare à cette nouvelle aventure non moins excitante. Cela nous permet de découvrir le pays à travers les yeux d’un connaisseur et bien sûr, d’économiser une somme conséquente. L’amabilité et l’hospitalité d’un total inconnu fait chaud au coeur, surtout lorsqu’on doit faire face aux imprévus d’un quotidien sur la route. De ce point de vue, le Couchsurfing présente l’une des plus belles expériences que le voyage peut offrir, un partage culturel et humain par le biais d’un service sans contrepartie financière.

J’ai logé dans un minivan 

Nomadiser avec en tout et pour tout un minivan et un sac à dos est le mythe australien par excellence. Un pèlerinage entrepris par un nombre sans cesse croissant de voyageurs venus du monde entier, mais également une expérience profondément ancrée dans la culture australienne. Un minivan s’avère être le moyen de locomotion le plus adéquat pour sillonner les routes de ce vaste pays, remplir ses poumons d’air frais et se laisser enivrer par un sentiment de liberté palpable. On ne peut éviter les milliers de kilomètres à parcourir afin de se laisser ensorceler par les merveilles du continent rouge, le camping permet de profiter à foison des paysages renversants et des ciels abondamment étoilés. L’entreprise de la conquête australienne est palpitante, toutefois, la vie en van rime inévitablement avec confort restreint et risque élevé de tribulations. Néanmoins, ce sont ces situations cocasses qui se transformeront avec le temps en certains des meilleurs souvenirs et récits de voyage.

J’ai mangé des noix de macadamia

Si les noix de macadamia sont considérées comme un produit rare et sophistiqué en Europe, en Australie elles poussent en abondance et sont disponibles sous toutes sortes de forme et de saveur tant dans les grandes surfaces que sur les petits marchés dominicaux locaux. La noix de macadamia est le fruit provenant du noyer de Queensland, un arbre originaire de l’état du soleil australien situé sur la côte est. Cette noix délicieusement croquante était déjà récoltée il y a des milliers d’années par les aborigènes, population autochtone d’autrefois. Néanmoins, elle doit son nom au botaniste et explorateur écossais, John Macadam, à l’origine de sa redécouverte officielle en 1858 et son surnom de reine des noix due à ses nombreuses qualités. Cette noix emblématique d’Australie possède de multiples vertus antioxydantes, anticholesterol, elle est riche en potassium, magnésium, minéraux et acides gras insaturés, etc. En bref elle est extrêmement bénéfique pour la santé en plus d’être un aliment noble et adoré. Qu’elles soient enrobées de chocolat, grillées au miel ou sautées au wasabi, ces perles dorées présentent un en-cas généreux et séduisant.

J’ai expérimenté une nature préservée et époustouflante

Les paysages d’Asie ont tout ce qu’il faut pour marquer votre esprit de manière indélébile. Des panoramas époustouflants se succèdent pour vous convaincre du pouvoir impressionnant de la nature, de ses richesses et de ses merveilles. L’Australie, pays vaste et étendu, rivalise pourtant avec le continent des temples et rizières en mettant en avant un atout de poids, une propreté épatante et une nature immaculée. Contrairement aux must see d’Asie, incessamment pris d’assaut par un tourisme envahissant, les beautés d’Australie et ses paysages infinis se visitent dans un calme serein et une solitude rare.
Les plages de sable blanc sont un éden où dansent en harmonie surfeurs et vagues d’eau turquoise dans un paysage idyllique. Dans l’horizon dauphins et baleines vaquent à leurs occupations marines dans une apaisante symphonie d’éclaboussements, de vagues et de vents.

J’ai retenu la gentillesse des australiens

En Australie, on se dit bonjour dans la rue, on ne ferme pas les portes à clé et parfois, on reçoit même de l’argent d’un parfait inconnu aimable assez pour vous sortir d’une situation gênante sans rien attendre en retour. Je vous le jure, c’est la vérité, un jour on m’a tendu un billet de 5 dollars pour me permettre de prendre le bus alors que j’avais distraitement oublié mon portefeuille. J’avais ouï dire que les australiens étaient aimables, hé bien, je dois admettre que j’ai été positivement surprise. Peut-être que c’est l’ionisation négative de l’air marin dont bénéficient les villes côtières qui confèrent à ces habitants une aptitude supérieur à sourire et vivre une vie laid back, comme on dit chez eux. En tous cas ce qui est sûr, c’est que les australiens sont relax. Dans leur culture être « cool » se traduit par un comportement décontracté et une tendance à l’entraide voire même à la prévenance, et non pas à une supériorité quelconque. Sympathiser se fait naturellement et de vrais amitiés se créent sans effort dans une atmosphère de confiance et de respect inné.

 

Si vous avez des questions, des conseils ou des suggestions, n’hésitez jamais à me les partager, c’est un voyage improvisé où toute opportunité est bonne à prendre!
J’attends avec impatience vos partages sur la page fb de Bazar ou via mail (dykmansmarie@gmail.com) ou via instagram (@choupetamarie). Évitez les lettres et autres cartes postales, il y a de fortes chances que je sois déjà sur la route lors du passage du facteur….

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Je m’embarque à présent pour Bali. Rendez-vous au plus tard (mais peut-être plus tôt!) dans deux semaines sur Bazar et ses réseaux sociaux, pour la suite de notre aventure commune!