Un sorcier lui a sauvé la vie et tout son quotidien s’en retrouve chamboulé… Le monstre d’Einstein, un manga au style unique!
Le Pitch
Lerew coulait des jours paisibles dans son petit village de pêcheurs, aux côtés de son père, son meilleur ami et la douce Maria. Mais quand le poisson vient à manquer, il se résout à partir dans une périlleuse expédition maritime. Hélas, le vent tourne, et Lerew ne reviendra pas en un seul morceau de son voyage… C’est là qu’intervient un jeune sorcier du nom d’Einstein, qui va ramener littéralement notre héros à la vie! Lerew devra alors apprendre à accepter sa renaissance et, surtout, les contreparties qui en découlent.
Fable ondulée
Ce qui frappe en premier dans Le Monstre d’Einstein, c’est un style de dessin qui sort du lot. D’étonnantes compositions sinueuses, une foule de détails charnus, des designs de personnages très marqués… Il suffit d’ouvrir le manga à n’importe quelle page pour se sentir aspiré dans un univers visuel curieux, riche et fouillé. En contraste avec cette vivacité graphique, le scénario s’installe, lui, très posément. On suit chaque pas que doivent faire la créature et son créateur vers leur quête, avançant parfois à reculons, se laissant porter par les flots ou les rencontres hasardeuses. Plutôt qu’une épopée fantastique, c’est une fable à la force tranquille qui se déroule sous nos yeux, nous dévoilant par moment les contours – ou les limites – de la nature humaine. La série se termine en trois tomes seulement, et il nous tarde de voir où les deux suivants vont nous mener!
Le monstre d’Einstein, un manga de Ryu Miyanaga, aux éditions Casterman
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