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Smart Fortwo Cabrio

Pierre-Benoît Sepulchre -

Une bonne année après le lancement de la 3e génération de la Fortwo, Smart étoffe sa gamme avec la désormais traditionnelle déclinaison décapotable. Le modèle reprend la solution technique adoptée par ses deux aïeules : une capote en toile qui se rétracte en 12 secondes.
© Daimler AG
Si cette 3e génération a été totalement remaniée, tant techniquement qu’en termes de design, sa déclinaison cabriolet reconduit pour sa part la capote en toile bien connue, qui coulisse entre deux arches amovibles. Un détail qui la différencie d’une Citroën DS3 cabriolet ou d’une Fiat 500C qui ont pour leur part opté pour une armature fixe. Dépourvue de ces deux arches, la Fortwo devient alors un vrai cabriolet, sa petite taille lui assurant d’être la meilleure monture pour flâner en ville, les cheveux au vent. S’ajoute à cela des possibilités de personnalisation multiples et un angle de braquage tout bonnement bluffant.

 

© Daimler AG
Toujours à propos de la capote, Smart offre la possibilité de configurer, comme bon vous semble, la position de celle-ci. En effet, 12 secondes suffisent pour la replier jusqu’à la hauteur de la lunette arrière. Mais cette dernière peut aussi disparaître si vous exercez une seconde pression sur l’interrupteur dédié. Vous vous retrouvez alors au volant d’une authentique décapotable, d’autant que les deux arches de toit peuvent être enlevées et rangées dans le coffre (ce qui s’effectue en une petite dizaine de secondes). Cerise sur le gâteau : ces manipulations peuvent être exécutées en roulant, voire à l’arrêt à l’aide de la clé. Génial !
Une pucehigh-tech
© Daimler AG
Chic et pratique

Installé dans l’habitacle, on retrouve l’environnement fun et pratique inauguré par le coupé. Planche de bord ornée de tissus, bouches d’aération en forme de balle ou encore levier de vitesse en cuir, tout est là pour faire de la Fortwo une citadine à la fois chic et tendance. Les puristes regretteront juste l’arrivée de nombreux commodos Renault, au détriment de leviers et d’interrupteurs autrefois typiquement Smart. Petit regret aussi en ce qui concerne le GPS signé TomTom. Celui-ci manque cruellement de précision, ce qui est paradoxal vu la vocation essentiellement urbaine du modèle. A 16.000 € le ticket d’entrée, Smart aurait pu opter pour un système de navigation plus performant.

Sousle capot
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Enfin confortable

Sans surprise, les progrès enregistrés par le coupé en termes de confort sont reconduits à l’identique avec le cabriolet. L’amortissement est enfin supportable, tandis que le compromis filtration-maintien est tout à fait réussi. Avec une longueur désormais cantonnée à 2,69 m et surtout un angle de braquage qui bat tous les records (6,95 m), la Smart Fortwo Cabrio est le véhicule décapotable le plus agile au monde ! Ce qui, par la même occasion, lui permet de conserver son titre de reine de la ville. Tout ceci ne l’empêche pas d’être parfaitement à l’aise sur autoroute grâce, notamment, à des voies élargies, des trains roulants optimisés et une palette d’aides à la conduite héritées de ses grandes soeurs étoilées. Petit bémol une fois la belle lancée à plus de 120 km/h : une insonorisation tout juste acceptable, la faute, sans surprise, à la toiture en toile.

 

© Daimler AG
L’heure du bilan

Intéressé(e) par ce petit bijou automobile ? Il faudra alors débourser un peu plus de 15.000 € pour la finition Pure et son tricylindres de 70 ch. Mais à ce tarif, point de climatisation, ni d’autoradio. Quatre niveaux de finition sont proposés par Smart, le meilleur rapport qualité-prix allant à la version Passion, qui, pour 17.425 €, vous « offre » un régulateur de vitesse, la climatisation automatique, une autoradio (dotée d’une prise USB et du Bluetooth), les vitres électriques et même les sièges chauffants. La navigation n’arrive qu’avec la version Prime, facturée 19.800 €.

 Smart Fortwo Cabrio